Vérification du dossier

Au cours de cette étape, l’opticien revient sur les corrections nécessaires à apporter à vos lunettes, puis effectue la prise de mesures de la morphologie de votre visage. Il détermine ensuite le type de verres nécessaire et les éventuels différents traitements à apporter en vous questionnant sur vos habitudes afin d’évaluer vos besoins.

Tout d’abord, de nombreuses données concernant votre système visuel et l’anatomie de votre œil sont relevées et analysées par votre opticien, comme les défauts visuels indiqués sur votre prescription médicale ainsi que les autres caractéristiques qu’elle comporte.

Les troubles visuels les plus courants sont la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme ou encore la presbytie. Cependant, d’autres déficiences ou des pathologies peuvent être responsables d’une diminution de votre champ de vision et de votre acuité visuelle ou encore d’une mauvaise perception des couleurs et des contrastes. Il est donc important pour votre opticien d’analyser toutes les informations relatives à votre système visuel.

Afin de pallier les troubles visuels auxquels vous pouvez être confronté, il existe différents verres correcteurs, chacun destiné à corriger un défaut visuel précis. On peut citer les verres unifocaux ou encore les verres multifocaux.

Les verres unifocaux sont les verres optiques à simple foyer. Il s’agit des verres les plus répandus sur le marché car ils permettent de corriger la majorité des défauts de vision, de loin ou de près. En revanche, ils ne peuvent corriger qu’un seul défaut à la fois.

Les verres multifocaux sont les verres optiques composés de plusieurs foyers, c’est-à-dire qu’ils possèdent une surface à plusieurs couches. Chaque couche traite d’un trouble de la vision en particulier. Ainsi, la particularité des verres multifocaux est de traiter plusieurs troubles simultanément. Parmi ces verres se trouvent les verres progressifs qui corrigent toutes les distances de vision, que ce soit de près, de loin, ou à valeur intermédiaire.

Les puissances de ces verres varient de haut en bas d’où le nom de « progressif ». Ils servent principalement à la correction de la presbytie. Survenant de manière générale vers 45 ans, la presbytie est une déficience visuelle se caractérisant par une perte de la souplesse du cristallin. Elle entraîne des difficultés à voir de près ainsi qu’une gêne pour l’œil d’alterner vision de près et vision de loin.

Désireux de vous proposer une solution en accord avec vos loisirs, votre vie professionnelle et votre correction, votre opticien vous questionne sur vos préférences en matière de vision. Celui-ci vous guide et vous accompagne dans le choix de votre monture et de vos verres tout en vous conseillant sur les différents traitements possibles à associer.

Il est important de savoir que des mesures horizontales et verticales de votre visage sont nécessaires pour vous permettre d’exploiter votre potentiel visuel à 100 %. Ainsi, la monture choisie est réglée selon votre morphologie pour vous offrir une adaptation saine et rapide des verres correcteurs qui vous ont été prescrits.

Votre opticien est amené à mesurer votre écart pupillaire afin de réaliser le centrage de vos lunettes. L’écart pupillaire est la distance entre le centre de chacune de vos pupilles et se mesure à l’aide d’un pupillomètre. Pour gagner en précision, votre expert peut également prendre la mesure en demi-écart, dans ce cas, c’est la distance entre le milieu du nez et le centre de la pupille de chaque œil qui est mesurée. On parle alors de RDP et LDP (demi-écart droit et demi-écart gauche).

Une fois votre commande prise en magasin avec l’ensemble des informations vous concernant, le travail de votre opticien se poursuit en atelier.

S’ensuit une vérification des éléments. L’opticien contrôle la monture et analyse les verres au frontofocomètre, appareil qui permet de s’assurer que les verres correspondent à la puissance souhaitée et qu’ils sont donc bien adaptés à vos yeux.